COMMUNIQUE DE PRESSE

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LES CANDIDATS AUX ÉLECTIONS EN ONTARIO DOIVENT S’ENGAGER À DÉMANTELER LES BARRIÈRES ÉRIGÉES CONTRE LES CANADIENS QUI ÉTUDIENT LA MÉDECINE À L’ÉTRANGER ET QUI VEULENT REVENIR ET PRATIQUER AU CANADA

Près du quart[1] des médecins qui pratiquent la médecine au Canada ont reçu leur diplôme de médecin à l’étranger. Plusieurs de ces jeunes étudiants canadiens ont choisi d’étudier la médecine à l’étranger au sein d’universités accréditées. Ils ont rencontré toutes les normes canadiennes pour pratiquer la médecine au Canada.

La Society for Canadian Medical Students Abroad (SOCASMA) invite tous les candidats aux élections provinciales en Ontario à reconnaître et à mettre fin aux barrières croissantes qui se dressent devant les Canadiens qui étudient la médecine à l’étranger. À cause de ces barrières, ces jeunes Canadiens ne peuvent pas présenter leur candidature de manière juste et équitable pour les postes en résidence au Canada. Il y a de nombreux obstacles pour ces médecins quand vient le temps de revenir pratiquer au Canada, sans compter que les barrières se dressent quand vient le temps de compléter leur formation en résidence aux États-Unis.

“Nous devons travailler ensemble et remettre en question le mythe qui veut que nous soyons obligés de choisir entre les Canadiens qui ont étudié la médecine au Canada et les Canadiens qui ont étudié la médecine à l’étranger. Les statistiques démontrent clairement que nous avons besoin des deux types de diplômés pour rencontrer nos besoins actuels et à venir en matière de soins de santé” a declaré Rosemary Pawliuk, Directrice, SOCASMA.

Madame Pawliuk sait que les “Canadiens qui étudient la médecine au niveau international sont parmi nos plus brillants. Ils ont obtenu leur diplôme de médecin à l’étranger sans que ça en coûte un sous aux payeurs de taxes canadiens; ils ont réussi avec succès tous les examens exigés par le Canada; ils sont prêts à revenir chez eux pour pratiquer la médecine et répondre aux besoins d’une population canadienne vieillissante. Nos gouvernements doivent reconnaître la valeur ajoutée de ces Canadiens en éliminant les barrières qui les empêchent de contribuer au système de santé canadien alors qu’un nombre alarmant de médecins sont sur le point de prendre leur retraite.”

Première barrière : l’accès aux placements en résidence au Canada

Plus de 3,000 Canadien étudient la médecine à l’étranger. Ils ont été accepté à des écoles de médecine sur une base compétitive et ils ont été formés pour rencontrer les mêmes normes rigoureuses établies par les universités canadiennes. Malgré cela, la majorité de ces médecins ne reviendront pas pratiquer la médecine au Canada. Ceci est en grande partie dû au fait que les Canadiens qui étudient la médecine à l’étranger ne peuvent pas postuler et compétitioner pour les placements en résidence sur le même pied d’égalité que les diplômés du Canada et ce, malgré le fait qu’ils rencontrent toutes les exigences établies par le Conseil médical du Canada. Ces barrières contribuent à une “exode des cerveaux” et met un frein à cette ressource que sont devenus les médecins canadiens formés à l’étranger. La situation pourrait empirer étant donné que l’Association des facultés de médecine du Canada a proposé de limiter davantage l’accès aux résidences pour les diplômés canadiens d’écoles de médecine internationale.

SOCASMA demande à tous les candidats aux élections en Ontario de s’engager à accroître le nombre de placements en résidence et à mettre fin aux barrières qui empêchent les Canadiens qui étudient la médecine à l’étranger de concurrencer de façon juste et équitable pour les placements en résidence qui sont disponibles.

Deuxième barrière : l’accès à la formation en résidence spécialisée aux États-Unis

Étant donné que les placements en résidence sont très limités au Canada, beaucoup de Canadiens qui étudient la médecine à l’étranger postulent et réussissent à décrocher des placements en résidence aux États-Unis. Mais ce qui est surprenant et incompréhensible, c’est que les gouvernements de l’Ontario et du Canada bloquent plusieurs Canadiens qui veulent compléter leurs études médicales en refusant de leur remettre une “déclaration de besoins” pour plusieurs spécialités. Ces jeunes médecins canadiens se voient par conséquent refusés le visa nécessaire pour aller travailler et compléter leur formation aux États-Unis.

Notre propre gouvernement fédéral justifie son geste en arguant que l’Ontario et les autres provinces disent ne pas avoir besoins de plusieurs types de médecins spécialisés. Par exemple, les gouvernements provinciaux restreignent l’accès à la médecine interne et à ses sous-spécialités qui comprennent la gériatrie, les soins palliatifs, la pneumatologie, la gastro-entérologie, la cardiologie, l’endocrinologie (ie. diabète), etc., et ce, malgré le fait que ces spécialités sont très en demande par notre population vieillissante. Cette politique a pour effet de compromettre la carrières des Canadiens qui étudient la médecine à l’étranger et ce, peu importe s’ils finissent par pratiquer au Canada qu’à l’étranger.

SOCASMA exhorte tous les candidats aux élections en Ontario à s’engager pour mettre un frein aux barrières qui s’érigent contre les Canadiens qui étudient la médecine à l’étranger et qui ont la chance de compléter leur formation médicale aux États-Unis

Contact:         (entrevue en anglais): Rosemary Pawliuk, Directrice 604-541-4747

(entrevue en français): Carole Lafrenière 705-753-1662

E-Mail:  socasma.working@gmail.com

INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE

Qu’est-ce que SOCASMA?

La Society for Canadian Medical Students Abroad (SOCASMA) est un organisme à but non lucratif dont le but de représenter environ 3,000 Canadiens qui choisissent d’étudier la médecine à l’étranger, à leurs frais, dans des universités internationales accréditées. SOCASMA est semblable à la Fédération canadienne des étudiants en médecine, à part que c’est le seul organisme qui représente les étudiants canadiens qui étudient la médecine à l’étranger.

Qui sont ces Canadiens qui étudient la médecine à l’étranger? 

Les Canadiens qui étudient la médecine à l’étranger sont parmi nos plus brillants. Ces jeunes Canadiens décident de postuler à des écoles de médecine réputées pour plusieurs raisons, entre autres parce qu’ils ont des liens de famille ou des ami(e)s dans le pays où ils vont étudier, parce qu’ils ont le goût de l’aventure et parce qu’ils sont déterminés à devenir médecins. Ce sont des citoyens canadiens qui sont diplômés d’écoles de médecine accréditées et d’universités internationales. Pour être en mesure de postuler pour un placement en résidence au Canada, ils doivent rencontrer les normes canadiennes établies et avoir démontré qu’ils sont qualifiés en réussissant les examens du Conseil médical du Canada. Les Canadiens qui étudient la médecine à l’étranger représentent une réelle solution aux besoins de notre pays en ce qui a trait au recrutement de médecins. En 2018 les Canadiens diplômés à l’étranger représentaient presque 25% de tous les médecins qui pratiquent au Canada. Il est important de continuer à avoir accès à ce bassin hautement qualifiés de médecins pour être en mesure de rencontrer les besoins futurs des Canadiens en soins de santé.

Quelques données:

  • 20% (ou ~500 par année) des médecins canadiens sont des Canadiens ou des résidents permanents qui ont reçu leur diplôme en médecine à l’étranger au cours de la dernière décennie. Le Canada continue de dépendre de ce bassin de médecins qualifiés et formés à l’étranger pour répondre à ses besoins au niveau des soins en santé.

source Canadian Post MD Education Registry. https://caper.ca/~assets/documents/2016-17_CAPER_Census_en.pdf

  • 25% de tous les médecins canadiens ont reçu leur diplôme en médecine à l’étranger

source Canadian Medical Association https://www.cma.ca/En/Pages/canadian-physician-statistics.aspx

Information:  Rosemary Pawliuk, Directrice, 604-541-4747

E-Mail:  socasma.working@gmail.com

 

[1] https://www.cma.ca/Assets/assets-library/document/en/advocacy/09-grad-country.pdf

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